Japon

Attendance réduite et sécurité pour la reprise des camps d'entraînement de l'équipe nationale japonaise

By Ken Marantz

TOKYO―Il y avait quelque chose d'inhabituel lors du lancement du camp d'entraînement de l'équipe du Japon - entre autres choses, seuls huit athlètes étaient présents.

Mais nous sommes dans une époque troublée. Le fait que le Japon ait finalement pu, au milieu d'une pandémie mondiale, remonter sur les tapis pour la première fois en 3 mois et demi constitue une avancée majeure pour le pays hôte des prochains Jeux Olympiques repoussés d'un an, qui peut ainsi commencer sa préparation à long terme.

Yukako et Risako KAWAI se désinfectent les mains à l'entrée de la salle de lutte du Centre national d'entraînement (CNE) de Tokyo. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

"Je suis vraiment heureuse de revoir les membres de l'équipe nationale après si longtemps," a déclaré Yukako KAWAI, l'une des quatre lutteuses de l'équipe olympique participant au camp féminin qui a commencé le jeudi 2 juillet. "Nous avions habituellement un camp par mois et même si nous ne sommes pas retournés à la normale, je suis contente de pouvoir à nouveau lutter ici."

Respectant les volumineuses directives soigneusement établies par le comité des sciences sportives de la Fédération japonaise de lutte, les camps du Centre national d'entraînement de Tokyo suivront de strictes protocoles afin de prévenir la diffusion du coronavirus, dont les effets sur le monde du sport sont dévastateurs.

En addition aux directives habituelles de port de masque, de lavage des mains et d'utilisation de désinfectant, ces directives appellent également à limiter le nombre de personnes présentes dans la salle de lutte à un moment donné. Ceci est obtenu par l'organisation différenciée des camps par style de lutte avec un minimum de période de chevauchement, en invitant principalement ceux et celles déjà en possession d'une place olympique ou qui seront parties prenantes des qualificatifs olympiques.

"Les camps d'entraînement - de lutte féminine, gréco-romaine et libre - n'ont pas pour but d'améliorer le niveau," a déclaré le directeur national du développement technique Shigeki NISHIGUCHI. "Ces camps visent spécifiquement les JO de Tokyo. Nous en avons donc limité le nombre, particulièrement pour juillet. Selon les circonstances, nous espérons être capables d'augmenter la fréquence en août et septembre. Mais le principal est de faire barrière au coronavirus."

Les athlètes conservent depuis le 16 juin le relevé quotidien de leur température corporelle, de leur santé générale et de tout contact externe qu'ils ont pu avoir. Tous ont fait un test d'anticorps avant le camp et, à l'exception d'une course rapide à un commerce de proximité, ils n'ont en principe pas le droit de quitter le centre.

Le camp de lutte féminine est le premier, du 2 au 8 juillet, suivi par la lutte gréco-romaine du 6 au 11 et par la lutte libre du 23 au 28. Un camp par mois sera organisé pour chaque style en août et septembre prochains, également presque séparément.

Yui SUSAKI par en ramassement lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Quatre des cinq membres de l'équipe olympique de lutte féminine - les championnes en titre Risako KAWAI (57kg), Sara DOSHO (68kg), la petite soeur de Risako Yukako (62kg) et Hiroe MINAGAWA (76kg) - ont rejoint les six tapis de la salle de lutte du CNE jeudi dernier, ainsi que la double championne du monde Yui SUSAKI (50kg) qui espère obtenir un billet olympique lors du qualificatif Asie prévu en mars prochain. Trois autres personnes étaient également présentes.

Absente du quintet olympique, la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (53kg), récemment diplômée de la fameuse université de Shigakkan. Elle a rejoint la firme de haute technologie JTEKT en tant qu'athlète sponsorisée et a des engagements envers cette entreprise. 

Hors les coaches, le personnel et les officiels de la Fédération, les seuls personnes permises dans la salle de lutte sont l'équipe du website de la Fédération japonaise et un correspondant UWW. Les médias japonais ont pu observer l'entraînement en streaming, et tenir une "conférence de presse" avec chaque lutteuse après la session.

Chaque personne pénétrant dans la salle devait se désinfecter les mains et avait sa température prise. Les lutteuses ont également désinfecté les semelles de leurs chaussures de lutte. Tous, coaches compris sauf les lutteuses en exercice, portaient constamment des masques.

À ce stade, la politique de la Fédération est de commencer doucement et d'augmenter la cadence en vue des Jeux Olympiques, faisant ce qui est possible pour éviter des blessures. La session ne comportait ainsi pas de lutte en direct. La première heure était faite d'étirements et de montée en pression des muscles principaux, suivis d'exercices tels que des ramassements de jambe par l'extérieur, des amenés au sol et des ceintures en pont. L'ambiance était relaxée mais concentrée sur les exercices à réaliser.

"Il y a encore un an et un mois avant les JO, alors nous voulons solidement consolider les fondamentaux et éviter les blessures," dit Nishiguchi. "Nous commençons par les choses fondamentales. Les lutteuses ont peut-être l'impression que ce n'est pas assez. Mais il n'y a aucune raison d'aller plus vite que la musique."

Sara DOSHO travaille un exercice de renforcement. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Les éclopées
Ironiquement, alors qu'éviter les blessures est la priorité, trois des lutteuses olympiques souffrent actuellement de divers handicaps. En fait, Minagawa a profité du repos forcé pour subir une opération du genou tandis que  Dosho, qui délare s'être complètement remise de son opération à l'épaule de début 2019, continue à soigner un genou mal en point ; et Risako Kawai s'est faite un tour de reins.

"C'est une situation chronique depuis à peu près un an," dit Minagawa, médaillée mondiale d'argent en 2019, au sujet de son genou droit dont elle a subi l'ablation du ménisque. "C'était particulièrement dur en mars. Avec les JO [originellement] en août, il était impossible d'avoir une opération. Je pensais continuer et juste ignorer le problème, puis le report a été décidé."

Nishiguchi remarque que pour quelques personnes comme Minagawa, il y a un côté positif au report des JO pour cause de pandémie, puisque cela leur donne une année pour récupérer de leurs blessures.

Lors du pic de la pandémie au Japon, de début avril à début mai, le gouvernement avait déclaré l'état d'urgence, ce qui ne lui avait cependant pas permis d'imposer la fermeture des magasins, l'utilisation des masques ou la distanciation sociale. Mais les gouverneurs des préfectures du pays ont pu demander que de telles mesures soient respectées volontairement, un auto-confinement largement suivi par le public.

Comme les autres, Minagawa était alors obligée de se contenter de s'entraîner à la maison et de courir à l'extérieur car aucune salle de lutte ou de gym n'était restée ouverte.

"Pendant cette période d'auto-confinement, je devais rester à la maison et mentalement, ce fut difficile," dit-elle. "Récemment, l'état d'urgence a été levé, j'ai donc pu sortir plus et les camps nationaux ont rouvert, ce qui m'a aidé à remonter la pente. Je suis plus à même de regarder devant positivement."

Dosho dit qu'elle ressent encore quelques douleurs dans son genou, et que le soutien qu'elle reçoit allège le désagrément. Après avoir échoué à obtenir une médaille au championnat du monde, elle reste déterminée à faire amende honorable en devenant championne olympique encore une fois.

"Mon objectif de remporter une médaille d'or n'a pas changé d'un iota," dit-elle. "Je crois que tout ira bien si je reste patiente et y vais doucement à l'entraînement."

Risako KAWAI soulève la jambe de sa partenaire lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Et maintenant elle cuisine
Pour Risako Kawai, qui a remporté son quatrième titre mondial en septembre dernier à Noursoultan, rester à la maison lui a donné la possibilité d'apprendre quelque chose du monde réel, extérieur à celui du sport - comme comment cuisiner.

"Depuis le lycée, j'ai toujours pris mes repas au dortoir, et même après avoir terminé l'université, je pouvais manger là-bas," dit-elle. "Mais pendant la période d'auto-confinement, nous ne pouvions pas bouger. C'est la première fois que je devais préparer mes propres repas pour une si longue durée, même à mon âge."

Déclarant qu'elle a aussi fait du Pilate pour la première fois, Kawai a trouvé des recettes sur internet.

"Je n'avais jamais préparé de repas frits, mais j'ai pu faire un essai," dit-elle. "Plutôt que me concentrer sur une spécialité, j'ai tenté différentes choses."

Sa petite soeur Yukako, comme Risako un produit de Shigakkan, a eu du mal a s'éloigner de la vie couvée de l'université. "J'ai vraiment apprécié ma mère, qui nous préparait nos repas," dit-elle. 

Shigakkan a récemment réouvert ses installations et les Kawai ont pu remonter sur les tapis avant les camps nationaux, mais sans lutte active. 

"Naturellement, ma force a diminué par rapport à d'habitude," dit Risako. "Mais je ne ressens aucun changement dans mon rapport à la lutte."

Quant à remonter sur les tapis, ajoute-t-elle, "C'est la première fois depuis longtemps que les coaches m'observent travailler avec une partenaire. C'est un sentiment rafraîchissant." 

Elle dit qu'elle a récupéré à 80% son problème de dos et prend soin de ne pas rechuter. Lors des exercices de son premier entraînement, elle n'a pas fait de lutte au sol.

Yukako KAWAI takes down her practice partner. (photo by Sachiko Hotaka/JWF)

Les cheveux aujourd'hui et demain, loin
Parmi les principaux sujets de conversation du camp ne concernant pas la lutte, le nouveau look de Yukako Kawai était en première ligne : elle a surpris tout le monde pour avoir fait une coupe au bol de sa longue chevelure.

"C'est la première fois depuis l'école primaire que j'ai cette longueur," dit-elle. "C'est nouveau pour moi."

Kawai déclare qu'elle a coupé ses boucles juste avant le début de la période d'auto-confinement en mars, avant que les salons de coiffure ne ferment.

"J'ai toujours voulu les couper mais je n'en ai jamais eu le courage," ajoutant qu'elle avait pris cette résolution suite à un incident à New Delhi en février. "Au championnat d'Asie, on m'a tiré les cheveux. C'est là que j'ai décidé que j'en avais assez."

"A l'époque, les JO n'avaient pas encore été reportés. J'ai pensé que ce serait radical pour me mettre dans l'esprit du sprint vers les Jeux."

Ses courtes tresses ne sont pas le seul nouvel aspect de la vie de Kawa. Comme Mukaida, elle a obtenue son diplôme de Shigakkan pour rejoindre une compagnie avec un contrat qui lui permet de continuer à se dédier complètement à la lutte. Elle rejoint Risako comme employée de Japan Beverage, qui emploie également la lutteuse maintenant retraitée plusieurs fois championne du monde et médaillée olympique Kyoko HAMAGUCHI. 

"Jusqu'à maintenant, j'étais dans l'équipe de lutte en tant qu'étudiante," commente Kawai.. "Aujourd'hui la lutte est mon métier. C'est mon métier d'obtenir des résultats et de rembourser l'entreprise. Je ressens plus de responsabilité qu'avant. Je dois faire preuve de plus de discernement sur mes performances. Je suis reconnaissante qu'ils m'offrent le même environnement de lutte qu'auparavant, et je veux réussir et que mon entreprise sois contente."

Tandis que le programme international de lutte reste dans les limbes, Kawai déclare qu'elle ne se sent pas concernée par l'absence de tournoi spécidique pour lequel elle se préparerait au camp national. 

"Je n'y ai pas vraiment pensé," dit-elle. "Je pose un objectif pour chaque jour d'entraînement et je pense à comment l'atteindre. Plutôt que sur les tournois, je travaille à dépasser les problèmes que je peux avoir."

#WrestleAstana

Liste des participants aux Championnats d'Asie

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

ASTANA, Kazakhstan (27 mars) -- Le cycle de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris débutera officiellement avec les Championnats d'Asie. Astana accueillera les championnats continentaux du 9 au 14 avril et les nations qui participeront à Astana seront éligibles pour participer aux Championnats du Monde en septembre, première épreuve de qualification pour Paris 2024.

La Chine, l'Inde, le Japon et le Kazakhstan sont les quatre nations avec 30 inscrits ce qui signifie que ces pays seront autorisés à qualifier 30 lutteurs aux Championnats du monde également. l'Iran a une équipe complète en libre et en gréco-romaine.

En lutte libre, l'Iran sera favori pour porter le trophée par équipe mais le Kazakhstan et l'Inde seront ses plus grands défis, particulièrement avec l'avantage d'être à domicile du premier. Le Kirgizstan a également une forte équipe en libre.

En lutte féminine, le Japon amène une équipe variée avec la championne en titre Akari FUJINAMI (JPN) en tête. La championne du monde Nonoka OZAKI (JPN), la championne du monde 2021 Remina YOSHIMOTO (JPN) et Sae NANJO (JPN) font aussi parties de l'équipe.

Mais la Chine, revenant aux championnats d'Asie après quatre ans d'absence, aura à coeur de marquer les esprits après avoir terminée deuxième derrière le Japon dans la course par équipe aux championnats du monde. La médaillée olympique d'argent Qianyu PANG (CHN) luttera en 55kg tandis que la médaillée mondiale d'argent Jia LONG (CHN) est en 65kg.

En lutte gréco-romaine, l'Iran amène une solide équipe avec le médaillé mondial d'argent Amin MIRZAZADEH (IRI) en tête. Alors que l'équipe est jeune, elle possède encore des poids lourds comme Poya DAD MARZ (IRI), Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) et d'autres médaillés mondiaux U23.

Le Kirgizstan verra les champions du monde Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) et Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) monter sur le tapis à Astana. Hansu RYU (KOR) et Hyeonwoo KIM (KOR) seront aussi présents dans le tournoi.

Rahman AMOUZAD (IRI)Le champion d'Asie et du monde Rahman AMOUZAD (IRI), à droite, luttera en 65kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Lutte libre

57kg
Wanhao ZOU (CHN)
AMAN (IND)
Alireza SARLAK (IRI)
Rikuto ARAI (JPN)
Rakhat KALZHAN (KAZ)
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Sunggwon KIM (KOR)
Zanabazar ZANDANBUD (MGL)
Muhammad BILAL (PAK)
Ali M M ABURUMAILA (PLE)
Ekanayaka MUDIYANSELAGE (SRI)
Sunatullo BOBOEV (TJK)
Nodirjon SAFAROV (UZB)

61kg
Minghu LIU (CHN)
PANKAJ (IND)
Yasin REZAEI (IRI)
Kodai OGAWA (JPN)
Nurbolat ABDUALIYEV (KAZ)
Taiyrbek ZHUMASHBEK UULU (KGZ)
Hyeonsik SONG (KOR)
Ali ALMOHAINI (KUW)
Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL)
Eddy BIN KHIDZER (SGP)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Myrat HOJANEPESOV (TKM)
Ibrahim GUZAN (YEM)
Sardor RUZIMOV (UZB)

65kg
Shaohua YUAN (CHN)
Anuj KUMAR (IND)
Rahman AMOUZAD (IRI)
Mohammed KAREEM (IRQ)
Ryoma ANRAKU (JPN)
Sanzhar MUKHTAR (KAZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Changsu KIM (KOR)
Tulga TUMUR OCHIR (MGL)
Zi Xyan LIM (SGP)
Divoshan CHARLES FERNANDO (SRI)
Ahmad DIRKI (SYR)
Abdulmazhid KUDIEV (TJK)
Gurbanmuhammet CHARYYEV (TKM)
Umidjon JALOLOV (UZB)

70kg
Agudamu AGUDAMU (CHN)
Mulaym YADAV (IND)
Morteza GHIASI CHEKA (IRI)
Ali AL OBAIDI (IRQ)
Orts ISAKOV (JOR)
Yoshinosuke AOYAGI (JPN)
Sanzhar DOSZHANOV (KAZ)
Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ)
Suhyeon PARK (KOR)
Mohammed ABDULKAREEM (KUW)
Khanburged GANKHUYAG (MGL)
Inayat ULLAH (PAK)
Mohamed BIN ABDULLAH (SGP)
Karuna PELI GEDARA (SRI)
Mustafo AKHMEDOV (TJK)
Perman HOMMADOV (TKM)
Zafarbek OTAKHONOV (UZB)

74kg
Magomedrasul ASLUEV (BRN)
Shengsong XIA (CHN)
YASH (IND)
Hossein ABOUZARIPASHKOLAEI (IRI)
Erzo ISAKOV (JOR)
Kirin KINOSHITA (JPN)
Darkhan YESSENGALI (KAZ)
Adilet ZHAPARKULOV (KGZ)
Byungmin GONG (KOR)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Abdullrahman IBRAHIM (QAT)
Hong LOU (SGP)
Udayantha FERNANDO (SRI)
Magomet EVLOEV (TJK)
Jumadurdy MAMISHOV (TKM)
Jafar CHULIBOYEV (UZB)

79kg
Khidir SAIPUDINOV (BRN)
Peilong LI (CHN)
DEEPAK (IND)
Amirhossein KAVOUSI (IRI)
Yajuro YAMASAKI (JPN)
Bolat SAKAYEV (KAZ)
Adilet MARATBAEV (KGZ)
Gunwoo LEE (KOR)
Byambadorj BAT ERDENE (MGL)
Shuhrat BOZOROV (TJK)
Vepa HEMENEKOV (TKM)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)

86kg
Zushen LIN (CHN)
Jointy KUMAR (IND)
Alireza KARIMI (IRI)
Mustafa AL OBAIDI (IRQ)
Zaid SHISHANI (JOR)
Hayato ISHIGURO (JPN)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Gwanuk KIM (KOR)
Bat Erdene BYAMBASUREN (MGL)
Noman ZAKA (PAK)
Weng CHOW (SGP)
Dovletmyrat ORAZGYLYJOV (TKM)
Bobur ISLOMOV (UZB)

92kg
Magomed SHARIPOV (BRN)
Xiao SUN (CHN)
Deepak PUNIA (IND)
Arashk MOHEBI (IRI)
Issa AL OBAIDI (IRQ)
Abdul ABUIDAIJ (JOR)
Arash YOSHIDA (JPN)
Rizabek AITMUKHAN (KAZ)
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Woomin JANG (KOR)
Gankhuyag GANBAATAR (MGL)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg
Akhmed TAZHUDINOV (BRN)
Awusayiman HABILA (CHN)
DEEPAK (IND)
Mojtaba GOLEIJ (IRI)
Takashi ISHIGURO (JPN)
Bekzat URKIMBAY (KAZ)
Arslanbek TURDUBEKOV (KGZ)
Juhwan SEO (KOR)
Ulziisaikhan BAASANTSOGT (MGL)
Shatlyk HEMELYAYEV (TKM)
Makhsud VEYSALOV (UZB)

125kg
Zhiwei DENG (CHN)
Anirudh KUMAR (IND)
Amirreza MASOUMI VALADI (IRI)
Ahmed AL JAMIE (IRQ)
Taiki YAMAMOTO (JPN)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Muzafar ZHAPPUEV (KGZ)
Yeihyun JUNG (KOR)
Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL)
Omar SAREM (SYR)
Zyyamuhammet SAPAROV (TKM)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) et Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) renouvelleront leur rivalité à Astana. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Lutte féminine

50kg
Ziqi FENG (CHN)
NEELAM (IND)
Remina YOSHIMOTO (JPN)
Ellada MAKHYADDINOVA (KAZ)
Miran CHEON (KOR)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Lachyn ANNAMURADOVA (TKM)
Yi Jing CHEN (TPE)
Jasmina IMMAEVA (UZB)
Thi Xuan NGUYEN (VIE)

53kg
Li DENG (CHN)
ANTIM (IND)
Akari FUJINAMI (JPN)
Altyn SHAGAYEVA (KAZ)
Hyunyoung OH (KOR)
Bolortuya BAT OCHIR (MGL)
Hsiao LIM (SGP)
Ahinsa PORUTHOTAGE (SRI)
Meng Hsuan HSIEH (TPE)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)
Thi Dao BUI (VIE)

55kg
Qianyu PANG (CHN)
SITO (IND)
Rino KATAOKA (JPN)
Marina SEDNEVA (KAZ)
Aruuke KADYRBEK KYZY (KGZ)
Otgontuya CHINBOLD (MGL)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)
Thi NGUYEN (VIE)

57kg
Qi ZHANG (CHN)
ANSHU (IND)
Sae NANJO (JPN)
Nilufar RAIMOVA (KAZ)
Bermet NURIDIN KYZY (KGZ)
Youngjin KWON (KOR)
Erdenesuvd BAT ERDENE (MGL)
Danielle LIM (SGP)
Yu Han CHENG (TPE)
Laylokhon SOBIROVA (UZB)​​​​​​
Thi Anh TRAN (VIE)

59kg
ZHUOMALAGA (CHN)
SARITA (IND)
Yui SAKANO (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Kalmira BILIMBEKOVA (KGZ)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Sarbinaz JIENBAEVA (UZB)

62kg
Xiaojuan LUO (CHN)
SONAM (IND)
Nonoka OZAKI (JPN)
Irina KUZNETSOVA (KAZ)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Subeen JO (KOR)
Orkhon PUREVDORJ (MGL)
Sachini WERADUWAGE (SRI)
Hsin Ping PAI (TPE)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)
Anh Tuyet TRAN (VIE)

65kg
Jia LONG (CHN)
MANISHA (IND)
Mahiro YOSHITAKE (JPN)
Albina KAIRGELDINOVA (KAZ)
Dilnaz SAZANOVA (KGZ)
Shoovdor BAATARJAV (MGL)
Nadeesha PERERA (SRI)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)

68kg
Feng ZHOU (CHN)
NISHA (IND)
Ami ISHII (JPN)
Yelena SHALYGINA (KAZ)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Minji HA (KOR)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Deepthika KUMARASINGHE (SRI)
Oguljan EGEMBERDIYEVA (TKM)
Dieu Thuong LAI (VIE)
Firuza ESENBAEVA (UZB)

72kg
QIANDEGENCHAGAN (CHN)
REETIKA (IND)
Sumire NIIKURA (JPN)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Nurzat NURTAEVA (KGZ)
Davaanasan ENKH AMAR (MGL)
Ping Tsen HUNG (TPE)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg
Juan WANG (CHN)
PRIYA (IND)
Mizuki NAGASHIMA (JPN)
Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Seoyeon JEONG (KOR)
Ariunjargal GANBAT (MGL)
Hui Tsz CHANG (TPE)
Ozoda ZARIPBOEVA (UZB)
Thi Linh DANG (VIE)

Amin MIRZAZADEH (IRI)Amin MIRZAZADEH (IRI) mènera la charge de l'Iran à Astana. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte Gréco-Romaine

55kg
Sailike WALIHAN (CHN)
RUPIN (IND)
Poya DAD MARZ (IRI)
Mostafa ALQADE (JOR)
Taiga ONISHI (JPN)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Sardarbek KONUSHBAEV (KGZ)
Hyeokjin JEON (KOR)
Abduvali RAHIMBAYEV (TKM)
Ikhtiyor BOTIROV (CHN)

60kg
Liguo CAO (CHN)
SUMIT (IND)
Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI)
Maito KAWANA (JPN)
Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Hanjae CHUNG (KOR)
Aslamdzhon AZIZOV (TJK)
Umit DURDYYEV (TKM)
Jui Chi HUANG (TPE)
Akmal KHAMROEV (UZB)

63kg
Haodong TAN (CHN)
NEERAJ (IND)
Iman Hossein Khoon MOHAMMADI (IRI)
Chiezo MARUYAMA (JPN)
Mukhamedali MAMURBEK (KAZ)
Dastan KADYROV (KGZ)
Jinseub SONG (KOR)
Siyovush ACHILOV (TJK)
Shermukhammad SHARIBJANOV (UZB)

67kg
HUSIYUETU (CHN)
ASHU (IND)
Reza Mahdi ABBASI (IRI)
Kyotaro SOGABE (JPN)
Almat KEBISPAYEV (KAZ)
Razzak BEISHEKEEV (KGZ)
Hansu RYU (KOR)
Firuz MIRZORAJABOV (TJK)
Begmyrat NOBATOV (TKM)
Hong Yu CHEN (TPE)
Abror ATABAEV (UZB)

72kg
Jian TAN (CHN)
VIKAS (IND)
Sajjad IMENTALABFOUMANI (IRI)
Ali Mohammed ALABODA (IRQ)
Taishi HORIE (JPN)
Ibragim MAGOMADOV (KAZ)
Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ)
Jiyeon LEE (KOR)
Loiqi AMIRKHONZODA (TJK)
Toyly ORAZOV (TKM)
Jamol JUMABAEV (UZB)

77kg
Rui LIU (CHN)
SAJAN (IND)
Amin KAVIYANINEJAD (IRI)
Amro SADEH (JOR)
Kodai SAKURABA (JPN)
Demeu ZHADRAYEV (KAZ)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Hyeonwoo KIM (KOR)
Bakhit K BADR (QAT)
Gadiel MISSO (SGP)
Jeyhun OVEZDURDYYEV (TKM)
Lai Hsing YAO (TPE)
Aram VARDANYAN (UZB)

82kg
Halishan BAHEJIANG (CHN)
Rohit DAHIYA (IND)
Alireza MOHMADIPIANI (IRI)
Sultan EID (JOR)
Yuya MAETA (JPN)
Dias KALEN (KAZ)
Islam YEVLOYEV (KAZ)
Akylbek TALANTBEKOV (KGZ)
Sejin YANG (KOR)
Aryan BIN AZMAN (SGP)
Sukhrob ABDULKHAEV (TJK)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg
Chengwu WANG (CHN)
Sunil KUMAR (IND)
Naser ALIZADEH (IRI)
Masato SUMI (JPN)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Byeongcheol SHIN (KOR)
Saidislomiddin ASLAMOV (TJK)
Shyhazberdi OVELEKOV (TKM)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

97kg
Yiming LI (CHN)
Narinder CHEEMA (IND)
Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI)
Ali AL KAABI (IRQ)
Yuta NARA (JPN)
Olzhas SYRLYBAY (KAZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Seyeol LEE (KOR)
Azizdzhon ZARIPOV (TJK)
Amanberdi AGAMAMMEDOV (TKM)
Abrorbek NURMUKHAMMEDOV (UZB)

130kg
Lingzhe MENG (CHN)
NAVEEN (IND)
Amin MIRZAZADEH (IRI)
Ali AL SHARUEE (IRQ)
Sota OKUMURA (JPN)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Roman KIM (KGZ)
Minseok KIM (KOR)
Timothy Yu LOH (SGP)
Aybegshazada KURRAYEV (TKM)
Temurbek NASIMOV (UZB)