Japon

À 56 ans d'intervalle, l'écrivain japonais Masayuki Miyazawa couvrira ses seconds Jeux Olympiques

By Ikuo Higuchi

(L'article qui suit est la version abrégée et traduite d'une histoire récemment parue sur le site de la Fédération japonaise de lutte)

Si couvrir les Jeux Olympiques peut être considéré comme un honneur dans la carrière d'un journaliste, les occasions ne sont pas si rares. Mais couvrir deux éditions des Jeux dans la même ville à 56 ans d'intervalle est une autre chose.

Écrivain de lutte, l'auteur Masayuki Miyazawa remplira ce tour de force dans moins d'une année à l'occasion des Jeux de Tokyo 2020, après avoir couvert l'édition de 1964 pour le quotidien sportif Nikkan Sports.

Depuis, Miyazawa est devenu un pilier de la scène de lutte japonaise, non seulement comme un reporter sans égal mais aussi en tant qu'éditeur, représentant officiel de la Fédération japonaise, entraîneur impromptu et non-conformiste.

"Je ne veux pas être simple spectateur, je veux faire mes reportages en scène," dit Miyazawa, depuis longtemps retraité du Nikkan Sports et qui souhaite, si sa santé le permet, être associé en tant qu'écrivain aux prochains Jeux de Tokyo. Il aura alors 90 ans.

Miyazawa est toujours conseiller pour la Fédération japonaise de lutte, sans oublier ses racines : bien qu'une place lui ait été réservée parmi les officiels de la Fédération pour la Coupe de l'Empereur, il rejoint toujours la section réservée à la presse pour s'asseoir parmi ses pairs. "Je suis un journalise, à vie," commente-t-il.

Miyazawa n'avait pas conscience que ce doublé tokyoïte lui donnait une place particulière dans l'histoire du journalisme jusqu'à ce qu'un collègue lui dise qu'il entrerait ainsi dans le Guiness Book.

Miyazawa est loué pour ses longues années de contribution envers la lutte par le Président de la Fédération japonaise de lutte (FJL) M. Tomiaki Fukuda lors de la célébration, en 2012, de la première médaille d'or olympique remportée par un lutteur (Tatsuhiro Yonemitsu) de l'Université Takushoku, là où Miyazawa fit ses études. (photo : Ikuo Higuchi)

La curiosité maladive de Miyazawa l'a amené à dévoiler quelques-uns des plus grands scoops sportifs de l'histoire du Japon.

Alors au Nikkan Sports, Miyazawa avait publié sur la retraite d'un des champions légendaires du sumo, Yokozuna Wakanohana I (l'épouse de Yokozuna avait appelé Miyazawa). Lors des Jeux d'Asie de 1962 de Jakarta en Indonésie, Miyazawa, qui avait étudié l'indonésien à l'Université Takushoku, avait obtenu un entretien exclusif avec le Président Sukarno, en pleine crise politique à ce moment.

Miyazawa officie en tant qu'arbitre, l'un de ses nombreux rôles, lors des GANEFO (Jeux des nouvelles forces émergentes) de Jakarta en 1963. Il y agit également comme juge et entraîneur de judo et journaliste (photo : avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa). 

Bien qu'il ait fait carrière principalement dans la lutte, il couvrait également d'autres sports, dont le judo, la gymnastique, le karate, le pentathlon et les Jeux Paralympiques, assez pour remplir de nombreux volumes.

Retrouver le médaillé perdu
L'une des plus grandes réussites de Miyazawa fut de retrouver un médaillé olympique japonais qui avait disparu sans laisser de trace. Miyazawa ne retrouva Katsutoshi Naito pas seulement sain et sauf au Brésil mais raconta une histoire fascinante dont peu de Japonais avaient connaissance.

L'histoire de la lutte japonaise remonte en quelque sorte à Naito, un judoka qui, dans les années 20, fit le rare et audacieux choix de traverser l'océan pour rejoindre l'Université de Penn. Il y rejoint l'équipe de lutte et, avant l'établissement de l'Association universitaire nationale d'athlétisme (NCAA), remporta le titre interuniversitaire de la côte est en 1924.

Les sentiments anti-immigrants étaient forts aux États-Unis à cette époque, et les Japonais établis aux USA n'en souffraient pas moins que les autres. Naito faisait donc profil bas, ce qui ne l'empêcha pas de trouver le succès. Un politicien japonais, espérant améliorer les relations entre les deux pays, fit en sorte que Naito puisse concourir aux Jeux Olympiques de Paris en 1924.

Katsutoshi Naito, à gauche, lutteur vedette de l'université d'État de Penn, vainqueur de la première médaille olympique de lutte pour le Japon - le bronze des Jeux de Paris en 1924. (Archives de la FJL)

Naito remporta la médaille de bronze de lutte libre, classe des 61kg, aux Jeux de Paris, la première médaille olympique du Japon en lutte et la troisième toutes disciplines confondues - après les deux médailles d'argent remportées en tennis par le Japon lors des Jeux d'Anvers de 1920.

Naito retourna au Japon après les Jeux et tenta d'introduire la lutte dans le pays. Mais il fut à l'époque impossible de faire face à l'emprise du judo, sport national du Japon. Naito, qui avait étudié l'horticulture aux États-Unis, partit alors pour le Brésil, où une large population japonaise immigrée s'était développée. Tout en établissant une entreprise d'horticulture, Naito introduisit le judo auprès de ses hôtes.

Ce n'est qu'en 1932 que la Fédération japonaise de lutte fut établie. Naito s'était effacé des mémoires et personne ne savait où il se trouvait.

Vers la fin des années 50, Miyazawa mit tous ses efforts dans la recherche de ce héros de la lutte japonaise. Par courrier postal, il obtint l'assurance que Naito vivait au Brésil. Miyazawa joua ensuite un rôle essentiel pour que Naito et son épouse assistent aux combats de lutte des Jeux de Tokyo de 1964, où il les rencontra pour la première fois.

Naito a pu éprouver de la fierté de constater comment la lutte s'était désormais implantée de façon durable au Japon et sa réussite, car le Japon obtint alors 5 médailles d'or.

C'est plus tard que Miyazawa s'attacha à la tâche de raconter l'histoire de Naito. Elle fut publiée en octobre 1987. "Je suis allé trois fois au Brésil et trois fois à l'Université de Penn," se souvient-il. Il fut accueilli aux USA par Hachiro Oishi, entraîneur de longue date de Nittany Lions.

En 1985, Miyazawa accompagne Tomiaki Fukuda, l'actuel président de la FJL, et Kazuko Oshima, la première lutteuse japonaise, pour faire un compte-rendu de la participation d'Oshima au premier tournoi international de lutte féminine de l'histoire, organisé à Clermond-Ferrand. Miyazawa a prolongé son séjour pour visiter les sites des JO de 1924 et se rapprocher de la route suivie par Naito à l'époque. Miyazawa est devenu incollable sur la vie de Naito : "Le 14 juillet, c'est là que Naito a remporté sa médaille de bronze."

Miyazawa, au milieu, pose au Brésil en 1990 avec Katsuhiro Naito, à gauche, le fils aîné de Katsutoshi Naito, et Tatsuo Oishi, le grand frère de l'entraîneur Hachiro Oishi, habitant São Paulo. Sur le mur, le diplôme reçu par Katsutoshi Naito pour sa médaille de bronze des JO de Paris en 1924. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)

Pour la postérité
Pendant plus d'un quart de siècle, des JO de Tokyo en 1964 à mars 1990, Miyazawa fut l'éditeur du mensuel de la Fédération japonaise de lutte, tout d'abord appelé Lutte amateur du Japon, puis Mensuel de lutte et maintenant Lutte olympique. En 1964, la lutte n'était qu'un sport amateur strictement dépendant de l'aide financière du gouvernement et les moyens étaient limités. Miyazawa travaillait donc pro bono, en addition à son travail à temps plein.

Un président de la FJL insistait pour que la presse couvre tout, même les mauvaises nouvelles. La plupart des membres de la fédération considéraient cependant les relations avec les médias comme frivoles. "Dépenser de l'énergie en relations publiques n'amène pas de médaille d'or" constituait le refrain quotidien.

"Je ne me souviens pas avoir reçu quelque compensation que ce soit pour écrire, éditer, me déplacer ou tout autre dépense," dit Miyazawa, qui trouva également le temps d'être le directeur de l'équipe de lutte de son université pendant 10 ans, après que celle-ci fut reléguée en troisième division régionale. En 2012 Tatsuhiro Yonemitsu (lutte libre 66kg) devint le premier lutteur de l'université Takushoku médaillé d'or olympique.

Lors des débuts du magazine, il n'y avait ni fax ni email, et Miyazawa devait rencontrer l'imprimeur à la gare Shinjuku de Tokyo entre deux articles pour le Nikkan Sports. L'imprimeur lui rendait ensuite la première épreuve pour corrections. Les résultats des tournois étaient donc publiés avec trois ou quatre mois de retard.

Pourquoi insister ? Selon Miyazawa, il s'agissait de remplir la mission du journaliste : préserver l'histoire exacte d'une discipline qu'il vénérait pour les générations futures.

Un officiel de la fédération dit un jour à Miyazawa, "Si quelqu'un cherche des résultats, il n'a qu'à venir au bureau. Ne devrais-tu pas inclure plus d'histoires ?" La réponse était non pour Miyazawa. Il demeurait plus important de conserver les résultats pour la postérité. Ses soutiens, dont un officiel de la fédération, remarquait que s'il serait facile pour quelqu'un habitant Tokyo de passer au bureau, ce serait impossible pour les autres. "Beaucoup sont intéressés par les résultats. Voir les noms imprimés, parfois le sien, reste très motivant."

D'autres le loueront plus tard, en disant que les détails et résultats compilés par Miyazawa sont infiniment utiles pour établir des récompenses et avoir une vue d'ensemble.

Miyazawa a aussi révolutionné la terminologie de la lutte au Japon. Une "période" était un "tour" et des références telles que "poids mouche" remplaçaient le classement en kilogrammes. Il semble que cette terminologie de boxe était due aux journalistes couvrant les sports de contact. Miyazawa se détermina à aligner le Japon sur le reste du monde après avoir assisté à un tournoi international. "Lorsque j'ai mentionné les poids mouches, un lutteur européen n'avait aucune idée de quoi je parlais."

Comme la lutte fut importée des États-Unis, Miyazawa se demanda si là-bas des termes de boxe étaient aussi utilisés. L'entraîneur de l'Université Kokushikan et contributeur du site de la FJL William May, lutteur universitaire dans le Minnesota, lui répondit que non. Miyazawa, sans consulter personne, utilisa immédiatement la nouvelle terminologie. Personne n'eut à s'en plaindre.

Miyazawa pose avec la première lutteuse japonaise Kazuko Oshima, troisième à partir de la droite, après un combat de démonstration de lutte féminine à l'occasion de la Coupe des supers champions à Tokyo en 1985. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)​

Toujours en course
Miyazawa a également soumis sa candidature pour être un porteur de la flamme olympique l'année prochaine. Il sait que s'il est sélectionné, il sera lui-même - cette fois - sujet d'attention médiatique.

Sa santé actuelle est cependant un plus grand sujet d'inquiétude. Opéré pour des calculs biliaires, on lui a découvert un cancer de la prostate, heureusement bénin. Selon son docteur, des injections d'hormones lui garantissent encore de 5 à 10 ans de vie, suffisamment pour assister aux JO de Tokyo.

Sa condition s'est récemment stabilisée. La vie d'un reporter était tout sauf saine. Horaires irréguliers, travail nocturne et célébrations entre collègues jusqu'au petit matin constituaient la norme, comme fumer en tapant à la machine. Même si Miyazawa n'a jamais été fumeur, il n'avait pas de temps à consacrer à l'exercice physique et ne donnait pas un sou de son régime.

À 62 ans, cinq années après la retraite et travaillant contractuellement pour Nikkan Sports, il a payé de sa poche pour assister aux JO de Barcelone en 1992. Voyant une photo de lui-même, il fut choqué de voir combien il avait grossi. On lui diagnostiqua à son retour au Japon le diabète.

Grâce aux médicaments, un régime sain et des exercices physiques, sa condition s'améliora rapidement. Une marche en piscine quotidienne le fit redescendre de 74 à 57kg, son poids de lutteur universitaire.

Miyazawa a couru deux tours de 400 mètres l'année passée lors d'un événement organisé par l'équipe nationale de lutte féminine, et terminé bon dernier ; mais les 200 mètres demandés pour la flamme olympique restent largement dans ses cordes.

Un autre obstacle pourrait être son accréditation. Obtenir une carte de presse en 64 était simple et il put alors écrire sur ce qu'il souhaitait. Le CIO a aujourd'hui rendu le processus bien plus sélectif.

Un ami de Miyazawa lui a proposé autre chose : "Après la double couverture des JO de Tokyo, pourquoi ne pas aller à Paris en 2024 et marquer les 100 ans de la victoire de la médaille de Naito ?"

"Mon docteur m'a donné 10 ans," a répliqué Miyazawa. "Je compte y être."

#RankingSeries

Les classements de lutte Gréco-Romaine voient des changements radicaux

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (24 mars) -- Des lutteurs de neuf pays différents sont en tête des classements de lutte gréco-romaine après les deux épreuves de Ranking Series qui ont eu lieu en février. Le seul pays avec deux lutteurs à la première place est la Serbie qui avait quatre champions du monde aux championnats du monde à Belgrade l'année dernière. Mais avec les épreuves de l'Open Zagreb et l'Ibrahim Moustafa, quelques champions du monde ont été délogés de leur première place.

Les classements vont maintenant déterminer les têtes de séries pour les championnats continentaux qui offrent aussi des points de classement. Avec deux épreuves de Ranking Series supplémentaires programmées avant les championnats du monde, les lutteurs auront plus de chance d'obtenir des points et d'améliorer leur classement pour les championnats du monde.

55kg
Eldaniz AZIZLI (AZE) continue d'être en tête des classement des 55kg avec le titre mondial qu'il a remporté l'année dernière. Quelques lutteurs ont amélioré leur classement mais aucun nouveau lutteur n'a pu entrer dans le top 10 même après deux épreuves.

Azizli a 45000 points, 4000 points de plus que Nugzari TSURTSUMIA (GEO) qui a remporté une médaille d'argent à Belgrade pour 37000 points. Il a ensuite terminé cinquième à l'Open Zagreb pour gagner 4000 points.

Amangali BEKBOLATOV (KAZ) était sixième au début de l'année mais est passé à la troisième place grâce à une médaille d'or à Alexandrie qui valait 8000 points et qui a porté son total de points à 33000. Il a dépassé les deux médaillés de bronze mondiaux, Yu SHIOTANI (JPN) et Jasurbek ORTIKBOEV (UZB), les deux avaient 31000 points. Max NOWRY (USA) a également glissé d'une place pour la sixième.

Poya DAD MARZ (IRI) a progressé d'une place passant à la septième place avec 25000 points. Il était septième au début de l'année mais il a remporté l'Open de Zagreb pour 8000 points. Rudik MKRTCHYAN (ARM) est désormais huitième tandis que Fabian SCHMITT (GER) et Ekrem OZTURK (TUR) restent neuvième et dixième respectivement.

Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) reste le leader en 60kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

60kg
Tandis que le champion du monde Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) est en tête du classement avec 45000 points et le médaillé d'argent Edmond NAZARYAN (BUL) reste second avec 37000 points, les classements en 60kg ont vu beaucoup de changement dans la moitié inférieure.

Krisztian KECSKEMETI (HUN) est passé de la cinquième à la troisième place avec 34000 points grâce à sa cinquième place à l'Open Zagreb qui lui a valu 9000 points. Aidos SULTANGALI (KAZ) et Kenichiro FUMITA (JPN) ont été relégués à la quatrième et la cinquième place respectivement.

Murad MAMMADOV (AZE) a augmenté son nombre de points de 25000 à 30075 points mais a tout de même été repoussé à la septième place car Liguo CAO (CHN) a obtenu 14000 points sur deux tournois. Mammadov a terminé 13ème à Zagreb mais Cao a terminé neuvième et est ensuite allé à Alexandrie où il a terminé huitième. IL a remporté 7800 points pour Zagreb et 6200 points à Alexandrie pour dépasser Mammadov. Kerem KAMAL (TUR),qui était septième en début d'année avec 18200 points, a glissé à la huitième place malgré une médaille d'or à Alexandrie et une augmentation de ses points à 29200 points en raison des dommages causés par Cao.

Haithem MAHMOUD (EGY) reste neuvième avec 23700 points, une amélioration des 15500 points qu'il avait en début d'année. Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) était onzième au début de l'année avec 9000 points, il est passé à la huitième en remportant l'Open Zagreb pour 13000 points mais il a glissé à la dixième avec 22000 points car d'autres continuent d'accumuler plus de points.

Leri ABULADZE (GEO)Leri ABULADZE (GEO) est le nouveau lutteur le mieux classé en 63kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

63kg
Une bataille pour la première place s'est engagée en 63kg car Sebastian NAD (SRB) n'a pas participé aux deux épreuves en février. Ce qui a offert à Leri BULADZE (GEO) classé deuxième une chance de prendre la première place. Cependant, c'est Taleh MAMMADOV (AZE) qui a été à deux doigts d'atteindre le sommet.

Après avoir remporté l'Open Zagreb, Mammadov avait 42000 points pour être classé second, deux places de mieux que son classement initial -- quatrième. Mais il n'a pas participé à l'épreuve Ibrahim Moustafa qui a permis à Leri ABULADZE (GEO) de bondir à la première place, grâce à sa médaille d'argent à Alexandrie. Abuladze a obtenu 9400 points à Alexandrie, suffisant pour dépasser Nad et Mammadov. Le médaillé de bronze mondial Erbatu TUO (CHN) est maintenant quatrième avec 31000 points tandis que Hrachya POGHOSYAN (ARM) et Ali Reza NEJATI (IRI) sont cinquième et sixième respectivement avec 25000 points.

Luis ORTA (CUB) était septième avec 18200 points au début de l'année mais n'a pas participé à des compétitions dans cette catégorie de poids depuis et a perdu cette place au profit de Victor CIOBANU (MDA) qui compte 23520 points après avoir obtenu 6520 points pour sa sixième place à Alexandrie..

Aleksandrs JURKJANS (LAT) est entré dans le top 10 après Zagreb est passé maintenant à la huitième place avec 21400 points. Aker SCHMID (AUT) a 19080 points se classant neuvième et Orta est dixième avec 18200 points.

Mate NEMES (SRB)Le champion du monde Mate NEMES (SRB) est le lutteur le mieux classé en 67kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

67kg
Le champion du monde Mate NEMES (SRB) et le médaillé d'argent Mohammadreza GERAEI (IRI) continuent d'occuper la première et la deuxième places en 67kg avec 45000 points et 37000 points respectivement.

Après l'Open Zagreb, Les quatre premiers étaient les mêmes mais après l'épreuve Ibrahim Moustafa, HUSIYUETU (CHN) a occupé la troisième place avec 36700 points. Il était neuvième au début de l'année mais a remporté la médaille d'or à Zagreb pour 13000 points bondissant à la cinquième place, il est désormais troisième avec 8200 points de plus car il a terminé troisième à Alexandrie.

La quatrième place est prise par Joni KHETSURIANI (GEO) qui était cinquième au début de l'année et qui avait glissé à la septième après Zagreb car il n'y avait pas participé mais il s'est amélioré en remportant une médaille d'argent à Alexandrie qui lui a valu 9400 points.

Hasrat JAFAROV (AZE) a glissé de la troisième à la cinquième place avec 31000 points. Il a participé à l'Open Zagreb mais a terminé hors du top 16 ce qui ne lui a valu aucun point. Amantur ISMAILOV (KAZ) est sixième, également avec 31000 points.

Murat FIRAT (TUR) est maintenant septième avec 25000 points tandis que Mihai MIHUT (ROU), qui n'était pas dans le top 10 au départ est maintenant huitième avec 20360 points. Il était 13ème dans les premiers classements pour passer à la dixième place avec 14880 points en terminant 10ème à Zagreb et en terminant 10ème à Alexandrie il est passé à la huitième place.

Mateusz BERNATEK (POL) a glissé de la septième à la neuvième place avec 18200 points tandis qu' ASHU (IND) est le nouvel entrant dans le top 10 avec  17200 points qu'il a collecté sur deux tournois. Il a obtenu 10200 points pour sa médaille de bronze à Zagreb et 7000 points en terminant cinquième à Alexandrie.

Ali ARSALAN (SRB)Ali ARSALAN (SRB) est lutteur classé numéro un en 72kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

72kg
Encore dans une autre catégorie de poids, le champion du monde continue de prendre la première place. Ali ARSALAN (SRB) est numéro un en 72kg avec 45000 points. La seconde place est occupée par Selcuk CAN (TUR) qui a remporté une médaille d'or à Zagreb pour 13000 points. Il a remplacé Ulvi GANIZADE (AZE) qui a 37000 points et est maintenant troizième. Ibrahim GHANEM (FRA) était cinquième au début de l'année mais est maintenant passé à la quatrième place grâce à sa médaille de bronze à Zagreb qui lui a donné 10200 points.

La cinquième place est prise par Andrii KULYK (UKR) qui a 31000 points suivi par Robert FRITSCH (HUN) qui a terminé cinquième à Zagreb pour 9000 points. il est passé de 17000 points à 26000 points et reste intact après Alexandrie.

Ibragim MAGOMADOV (KAZ) est septième avec 25000 points et Valentin PETIC (MDA) est huitième avec 20100 points, une amélioration de sa dixième place de début d'année. La neuvième place va a Samuel BELLSCHEIDT (GER) avec 18200 points, Jose VARELA (GUA) termine la liste en dixième position avec 15500 points.

Zoltan LEVAI (HUN)Zoltan LEVAI (HUN) a remplacé le champion du monde Akzhol MAKHMUDOV (KGZ), en bleu, comme meilleur lutteur en 77kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

77kg
Il a fallu deux tournois pour le médaillé d'argent mondial Zoltan LEVAI (HUN) pour remplacer le champion du monde Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) à la première place des 77kg avec 46175 points. Il a terminé 12ème à Zagreb pour obtenir 5100 points et ensuite à récolté 3075 points pour sa 13ème place à Alexandrie. Makhmudov est maintenant second avec 45000 points.

Yunus BASAR (TUR) est troisième avec 39200 points car il a remporté la médaille de bronze à Alexandrie. Malkhas AMOYAN (ARM) est quatrième avec 31000 points. Rui LIU (CHN) a bondi de la neuvième place en début d'année à la cinquième avec 29980 points. il a remporté 7480 points pour sa dixième place à Zagreb et 7000 points pour sa cinquième place à Alexandrie.

Aram VARDANYAN (UZB) est sixième avec 26000 points qu'il a récolté pour avoir terminé neuvième à Zagreb. Viktor NEMES (SRB) est septième avec 25000 points suivi par Hyeonwoo KIM (KOR) qui a également 25000 points.

Aik MNATSAKANIAN (BUL) est entré dans le top 10 avec 21200 points. Il a commencé les classements en 13ème position avec 10200 points pour sa médaille de bronze à Zagreb et a ajouté 11000 points de plus en remportant l'or à Alexandrie. Alexandrin GUTU (MDA) est 10ème avec 19600 points car il a remporté l'argent à Zagreb pour 11400 points et le bronze à Alexandrie pour 8200 points.

Burhan AKBUDAK (TUR)Burhan AKBUDAK (TUR), en rouge, est le lutteur numéro un en 82kg tandis que Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) est numéro deux. (Photo: UWW / Dogukan Karadag)

82kg
Gela BOLKVADZE (GEO) a bondi de la sixième place à la troisième en 82kg avec 33000 points grâce à sa médaille d'or à Alexandrie. Sans cela, la moitié supérieur du classement des 82kg reste la même avec le champion du monde Burhan AKBUDAK (TUR) en tête du classement avec 45000 points et le médaillé d'argent Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) en deuxième position avec 37000 points.

Tamas LEVAI (HUN) est quatrième avec 31000 points et Yaroslav FILCHAKOV (UKR) est cinquième avec le même nombre de points. Rafig HUSEYNOV (AZE) est sixième avec 25000 points suivi par Roland SCHWARZ (GER) avec 21000 points, 4000 points de plus qu'en début d'année car il a terminé cinquième à Alexandrie.

Dias KALEN (KAZ) est huitième avec 18700 points tandis que Chengwu WANG (CHN) est neuvième avec 18200 points. Yuya OKAJIMA (JPN) reste 10ème avec 14300 points.

Turpan BISULTANOV (DEN)Turpal BISULTANOV (DEN), 22, est le lutteur le mieux classé en 87kg. (Photo: UWW / Bayrem ben Mrad)

87kg
Turpal BISULTANOV (DEN) a dépassé le champion du monde Zurabi DATUNASHVILI (SRB) pour la première place après avoir remporté la médaille de bronze à Zagreb. Il a obtenu 10200 points pour le bronze ce qui a porté son total de points 47200, 2200 points de plus que Datunashvili's.

Ali CENGIZ (TUR) est troisième avec 40400 points, 400 points de plus que le classé quatrième, David LOSONCZI (HUN). Cengiz avait glissé à la cinquième place après Zagreb mais il a remporté une médaille d'argent à  Alexandrie lui permettant d'accéder à la troisième place. Losonczi était cinquième à Zagreb pour obtenir 9000 points.

Naser ALIZADEH (IRI) est cinquième avec 36400 points tandis qu'Alex KESSIDIS (SWE) est sixième avec 33200 points. Ce dernier était passé à la quatrième place après Zagreb mais est encore descendu car il n'a pas participé à Alexandrie.

Damian VON EUW (SUI) est descendu à la neuvième place avec 18200 points car Nursultan TURSYNOV (KAZ) avec 23520 points et A. AZISBEKOV (KGZ) avec 22500 points sont passés à la septième et huitième places respectivement. Barthelemy TSHOSHA (COD) reste 10ème avec 14300 points.

Kiril MILOV (BUL)Kiril MILOV (BUL) a remplacé le champion du monde Artur ALEKSANYAN (ARM) à la première place des 97kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

97kg
Kiril MILOV (BUL) a remporté la médaille d'or à Zagreb pour remplacer le champion du monde Artur ALEKSANYAN (ARM) à la première place des 97kg. Avec 13000 points de Zagreb, Milov a fait passer son score de 37000 points à 50000 points, 5000 points de plus qu'Aleksanyan.

Les médaillés de bronze mondial Arif NIFTULLAYEV (AZE) et Mohammadhadi SARAVI (IRI) étaient respectivement troisième et quatrième au début de l'année et cela même après Zagreb mais Saravi a échangé sa place en remportant l'or à Alexandrie pour 13000 points. il a maintenant 44000 points comparé aux 38800 points de Niftullayev.

Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA) est cinquième avec 30800 points car il a terminé 11ème à Zagreb pour 5800 points. Il est suivi par Rustam ASSAKALOV (UZB) qui a 26720 points comparé aux 18200 points qu'il avait en début d'année. Il a augmenté son total de points en terminant septième à Zagreb. Giorgi MELIA (GEO) est septième avec 26000 points.

Les trois ont dépassé Metehan BASAR (TUR) aui est maintenant huitième avec 25000 points suivi pour une surprise entrante, Tamas LEVAI (HUN) qui a 19920 points. Il a obtenu ses premiers points à Zagreb, 11400 points en remportant l'argent et il a ajouté 8520 points en terminant septième à Alexandrie. Mihail KAJAIA (SRB) est 10ème avec 16400 points car il a obtenu 9000 points en terminant cinquième à Zagreb.

Alin ALEXUC (ROU)Alin ALEXUC (ROU) a atteint le sommet en 130kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

130kg
Comme Riza KAYAALP (TUR) et Amin MIRZAZADEH (IRI) n'ont pas concouru depuis les championnats du monde, Alin ALEXUC CIURARIU (ROU) les a dépassé et a occupé la première place en 130kg avec 46400 points. Alexuc a 1400 points de plus que Kayaalp et 9400 points de plus que Mirzazadeh. Alexuc a notamment terminé cinquième à Zagreb, ce qui lui a permis d'accumuler 9 000 points, et a remporté une médaille d'argent à Alexandrie, ce qui lui a permis d'accumuler 6 400 points..

Mantas KNYSTAUTAS (LTU) est quatrième avec 36075 points suivi par Iakobi KAJAIA (GEO) avec 25000 points et Muminjon ABDULLAEV (UZB) est sixième avec le même nombre de points. Danila SOTNIKOV (ITA) et Dariusz VITEK (HUN) sont à la septième et huitième place respectivement.

Oskar MARVIK (NOR) est le nouveau nom dans le top 10 avec 19600 points tandis que Sabah SHARIATI (AZE) est 10ème avec 18200 points.